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L’hypnose est à mon avis, aujourd’hui, l’une des thérapies qui donne les meilleurs résultats, en un minimum de temps…
L’hypnose a le vent en poupe
Il est vrai que le nombre de personnes qui vont mieux grâce à l’hypnose ne cesse d’augmenter. De même que le nombre de praticiens qui se forment. Trois raisons à cela, selon Margot Sitruk, maître-praticienne en hypnose Ericksonienne, co-fondatrice de l’application Deep Belief : « 1) L’hypnose a gagné en légitimité scientifique. C’est une pratique qui a longtemps été considérée comme mystérieuse, voire occulte. Aujourd’hui, avec le développement des neurosciences et de l’imagerie médicale, on comprend mieux son efficacité. L’hypnose s’invite désormais dans les centres médicaux et les médecins s’en servent pour pratiquer des anesthésies. 2) Ces 20 dernières années, on a assisté à un essor des techniques de développement personnel, et notamment de la méditation qui s’en approche et qui est, elle aussi, sortie de ses connotations spirituelles de départ. 3) C’est une pratique assez facile et agréable, à la portée de tous, pour opérer des changements dans sa vie et lever des blocages. »
« On dit que 90% de notre fonctionnement global est géré par des processus inconscients. Lorsque nous avons un problème récurrent, un schéma négatif, un blocage, il est souvent programmé à un niveau inconscient. » Margot Sitruk
Un accès direct à l’inconscient
Sans oublier sa rapidité d’action : « L’hypnose provoque de rapides changements chez celui qui l’expérimente, ajoute Anthony Laroche, maître-praticien en hypnose Ericksonienne, PNL et hypno-coaching. Cela va lui permettre d’accéder à ses ressources les plus profondes et à de nouveaux niveaux de conscience. Les résultats sont beaucoup plus rapides qu’avec la psychothérapie par exemple, car on va avoir directement accès à l’inconscient et à toutes les informations qui y sont stockées, sans passer par tout un processus mental et intellectuel. N’oublions pas que si l’on veut réellement changer un conditionnement, un comportement récurrent, on doit s’adresser à cette partie de nous-mêmes qui le pilote, à savoir l’inconscient. »
« La combinaison des différentes techniques d’hypnose est intéressante pour se libérer de traumatismes même très anciens, de phobies, d’addictions, d’angoisses persistantes, pour la préparation mentale des sportifs de hauts niveau aussi, en vue d’un entretien ou d’une performance sur scène. » Anthony Laroche
Comment ça marche ?
On a tous un état de conscience ordinaire, qui varie, dans une journée, de la rêverie jusqu’à l’ultra-concentration. « Mais il existe d’autres états de conscience auxquels nous avons du mal à accéder de façon volontaire, explique Kevin Finel, fondateur de l’Arche, principale école d’hypnose en Europe et cofondateur du site Le Psychonaute. L’hypnose en fait, c’est un ensemble d’outils et de pratiques qui permettent justement d’accéder à ces différents états de conscience, pour moduler des comportements ou des réactions. Si vous avez envie de sucre par exemple, vous allez en manger même si vous savez que vous allez culpabiliser après. Sous hypnose, on peut accéder à l’origine de cette compulsion pour pouvoir la modifier. On va pouvoir aller travailler au bon endroit tout de suite et se libérer de l’empreinte qu’on a pu avoir dans le passé et qui provoque ce comportement ».
« L’hypnose est une expérience plutôt agréable à vivre. C’est un voyage intérieur assez fascinant qui permet de mieux comprendre ce qui se passe en soi. Très précieux dans une société qui laisse peu de temps à l’introspection. » Kevin Finel
La preuve que c’est efficace
Dans l’hypnose, on dissocie le conscient (cerveau gauche, qui réfléchit et analyse) et l’inconscient (cerveau droit). « Le but étant de mettre en pause la partie consciente, pour laisser s’exprimer la partie inconsciente, explique Anthony Laroche. Quand le praticien induit le fameux état hypnotique (le cerveau passe en ondes alpha), il peut alors communiquer avec l’inconscient du patient et lui demander de faire des choses (comme lever un bras, basculer la tête en arrière…). C’est d’ailleurs ce qu’on appelle le « signaling » (mouvement inconscient du corps), une façon pour nous, thérapeutes, de vérifier que la connexion est bien là et que l’inconscient effectue le travail qu’on lui demande de faire pour résoudre une problématique ou atteindre un objectif. »
Ça marche sur tout le monde
Tout le monde est réceptif et tout le monde peut pratiquer, puisque tout le monde est doté d’un esprit conscient et d’un esprit inconscient. Et parce que l’hypnose est un état naturel du cerveau que chacun expérimente au quotidien. Mais on dit que 30 % des personnes y sont particulièrement sensibles. Pourquoi ? « Contrairement au mythe, cela n’a rien à voir avec être faible ou être fort, précise Margot. Il existe de nombreux facteurs qui améliorent la réceptivité comme le niveau d’ouverture d’esprit, la capacité à lâcher prise, le niveau de développement personnel, l’état d’esprit dans lequel on se trouve le jour de la séance, la qualité de la relation instaurée avec le praticien, l’adhésion à la voix… Il s’agit avant tout d’autoriser son esprit à activer ses propres ressources. »
« Une chose est sûre, personne ne peut entrer en état d’hypnose contre sa volonté, ni perdre le contrôle comme on peut le voir dans certains films. Il s’agit avant tout d’autoriser son esprit à activer ses propres ressources. » Margot Sitruk
Rien à voir avec la méditation
Les 2 pratiques sont des états modifiés de conscience. Toutes les deux font d’ailleurs souvent intervenir la respiration et la visualisation des zones du corps pour atteindre un état de relaxation préalable. Mais pour Anthony : « Quand vous êtes sous hypnose, vous êtes là sans être là, comme dans une sorte de rêverie. Alors qu’en méditation, au contraire, on demande à la conscience de s’ancrer dans le moment présent et on entraîne l’esprit à y rester. L’hypnose induit un lâcher prise très rapidement et n’implique pas de demeurer concentré. C’est ce laisser aller qui permet d’accéder à notre inconscient pour se libérer de tels ou tels problèmes ou réaliser un objectif beaucoup plus rapidement. D’ailleurs, la méditation est un excellent allié de l’hypnose, en ce sens qu’elle permet de devenir plus conscient de son inconscient. »
Hypnose ou autohypnose ?
Les deux ont leur intérêt. « L’atout d’une vraie séance d’hypnose en cabinet, c’est le rapport humain et l’accompagnement : le praticien saura guider l’expérience de façon ultra-personnalisée pour qu’elle soit très profitable, précise Kevin Finel. L’inconvénient : on ne peut pas en faire tous les jours, ça coûte cher et on ne peut pas refaire une séance. À l’inverse : le travail que l’on va faire en ligne va davantage ressembler à un apprentissage de l’autohypnose. On va vivre une expérience et surtout comprendre comment elle fonctionne pour devenir autonome. En résumé, je dirais que si on est dans l’urgence et que l’on a vraiment un problème précis à régler, mieux vaut aller voir quelqu’un qui va nous accompagner. Si on cherche un outil de bien-être et d’amélioration personnelle, les applis sont un beau cadeau à se faire. »
3 pistes différentes pour essayer :
- L’hypnose en cabinet avec Anthony. « Sur place, je conduis vraiment une séance personnalisée en fonction de la problématique et de l’état de la personne en arrivant. J’utilise principalement l’hypnose Ericksonienne et j’y mêle aussi des outils de Psychologie Énergétique, comme L’EFT (Emotional Freedom Technique) et le QUICK REMAP : des points d’acupression (agissant à distance sur l’amygdale du cerveau) associés à des mouvements oculaires spécifiques, pour littéralement déprogrammer les schémas psychologiques répétitifs. La combinaison des différentes techniques est intéressante pour se libérer de traumatismes (même très anciens), de phobies, d’addictions, d’angoisses persistantes, pour la préparation mentale des sportifs de hauts niveau aussi, en vue d’un entretien ou d’une performance sur scène, pour rediriger l’énergie du trac paralysant en quelque chose de bénéfique. » https://www.bee-coaching.com. 100 € la séance d’1h à 1h30.