Dans un monde où le digital prend une part de plus en plus importante dans notre quotidien, qu’en est-il de l’humain ? Où est sa place ? Comment digital et humains peuvent collaborer ?
Et si la dernière tendance digitale était l’être humain après tout ?
Du digital dans notre environnement
Entre les assistants virtuels à commande vocale, la réalité virtuelle, les blockchains, les voitures autonomes, les chatbots, l’IoT pour ne citer que quelques exemples, le digital s’invite de plus en plus dans nos vies.
Aujourd’hui, grâce au digital, on observe des bouleversements de l’organisation de notre société : apparition de services de conciergerie, démocratisation du luxe, accès à l’information avec possibilité de suivre des cours en ligne de grandes universités comme à Harvard, domotique, assistants personnels à l’instar d’Alexa par exemple, etc.
Avec ce déferlement du digital dans notre existence, comment se placer en tant qu’être humain ?
Allons-nous être remplacés petit à petit au fil du temps ? Allons-nous collaborer avec cette vie numérique ? Sera-t-elle au service de l’humain ou le contraire ?
Une technologie au service de l’homme
Avec le digital, il est indéniable que nous boostons notre productivité, que ce soit en tant qu’être humain ou en tant qu’entité morale comme une entreprise.
Ces nouvelles solutions issues du monde digital nous libèrent de nombreuses tâches administratives, répétitives et d’autres services.
Grâce à ces nouvelles technologies, nous pouvons nous concentrer sur nos activités, sur notre travail, nous pouvons passer plus de temps avec ceux que nous aimons.
Un impact du côté des entreprises
Dans ce contexte de transformation et de digitalisation de l’entreprise, le challenge est d’aider les employés et les collaborateurs à mieux se connecter aux clients et à répondre aux attentes de l’entreprise.
Pour que l’entreprise adopte finalement cette transition numérique, il est essentiel de comprendre que cette technologie est un nouvel outil de communication et d’échange en continu.
C’est l’ouverture du champ des possibles qui ne doit surtout pas être perçue comme un remplacement digital de l’humain.
Rappelons que l’être humain possède une valeur ajoutée qu’aucune technologie numérique ne peut substituer.
Avec le digital au service de l’entreprise, c’est l’opportunité d’impliquer et de fédérer les gens. C’est au niveau du management et de la direction que l’impulsion doit être donnée puis reprise par tous pour passer de l’étape de la méfiance et de la contrainte à celle de l’acceptation et de la responsabilité.
Au niveau des consommateurs
Les dispositifs digitaux sont omniprésents dans notre vie de consommateurs : smartphone, tablette, ordinateur, TV connectée et cela bouscule les codes et les comportements de chacun.
Aujourd’hui, on parle désormais de comportement digital chez un individu.
L’entrée du digital dans nos vies requiert plus que de simples compétences technologiques. Il est indispensable de comprendre les besoins et les comportements de chacun.
On comprend pourquoi, au moment où la Big Data explose et se développe dans de nombreux secteurs d’activité, les sciences humaines et comportementales sont nécessaires.
L’humain au cœur du digital
Une technologie qui fait abstraction de l’humain n’a aucun sens.
Pour que le digital soit au service de l’humain, il est essentiel que des tests auprès des utilisateurs passent avant toute chose, et surtout avant les algorithmes ou même l’intelligence artificielle.
L’homme demeure la clé de voûte, le prérequis indispensable.
C’est pourquoi, pour que le digital demeure au service de l’humain, celui-ci doit revenir au centre des préoccupations et au cœur du digital.
De plus en plus d’entreprises reviennent de cette focalisation sur les technologies pour réintégrer l’humain.
L’un et l’autre forment désormais un tout.
La question de l’intelligence artificielle
Au summum du digital siège l’intelligence artificielle.
Cette (r) évolution bouleverse nos comportements. Mais l’humain dispose d’une intelligence qui est loin d’être artificielle. En effet, l’IA ne préempte pas les désirs ni les envies, mais elle peut développer l’empathie.
L’IA apporte uniquement des changements dans notre façon de régler les problèmes.
Même si la machine et la technologie digitale peuvent devancer les désirs de manière approximative et nous faire des suggestions, il est essentiel que l’humain se souvienne qu’il est encore acteur et actif de sa vie.
Dès lors, le digital devient un outil comme un autre pour que chacun apprenne, s’enrichisse et s’exprime de manière plus fluide.
Reconnaître l’importance des soft skills
Les soft skills sont ce que l’on appelle aujourd’hui les compétences comportementales.
Elles deviennent les clés de l’adaptation du digital aux activités humaines et inversement.
Les soft skills s’opposent au « hard skills » qui sont des compétences techniques.
Celles-ci ont une durée de vie de plus en plus courte face au développement de l’IA, de la robotique, de l’automatisation.
C’est pourquoi la priorité est donnée au capital humain.
Ainsi, pour répondre au développement croissant des nouvelles technologies et du digital dans notre quotidien (sphères personnelles et professionnelles par ailleurs), il est indispensable de mettre en avant les qualités de l’humain comme la confiance en soi, l’intelligence émotionnelle, la créativité, la gestion du stress, l’empathie.
C’est à cette condition unique que l’humain ne sera jamais asservi par le digital.
Pour résumer, alors que le digital connaît une croissance effrénée, l’humain qui était consommateur des nouvelles technologies et du numérique notamment est laissé petit à petit laissé au profit d’un nouveau profil, l’humain-collaborateur.
Quand on sait que 8 emplois sur 10 en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui en 2019, et que la moitié des métiers que l’on connaît actuellement vont connaître une profonde transformation d’ici 5 ans, il est important que l’humain revienne au cœur des préoccupations de la transformation numérique.
Quelques sources :