Au lieu de toujours pointer du doigt ce qui ne va pas en entreprise, pourquoi ne pas inverser la tendance ? Pourquoi ne pas transformer l’échec en quelque chose de positif ? Pourquoi ne pas mettre en avant la culture du rebond et en faire un tremplin pour mieux avancer ?
Voici quelques clés pour valoriser l’échec avec vos équipes.
Comprendre ce que représente un échec
Un échec, ce n’est pas nécessairement rater quelque chose ou manquer une opportunité.
Tandis qu’en France, la tendance est de dire qu’on échoue quand un problème ou un blocage survient, dans les pays anglo-saxons, on préfère affirmer qu’on apprend plutôt qu’échouer.
Tout est une question de perception.
Bien sûr, dans le manque de réussite, il existe toujours cette part de déception. On s’attend à une issue positive à un problème. Or le résultat est tout autre de nos attentes.
Qui plus est, cela renvoie à l’image que l’on a de soi, à cette fameuse notion d’estime.
Tout le monde est confronté à un moment ou à un autre à rater un objectif, que ce soit dans sa vie personnelle ou dans la sphère professionnelle.
Mais pour reprendre l’analogie avec la chute du vélo, dès que l’on tombe, il faut remonter en selle et se lancer à nouveau. C’est l’unique moyen d’avancer et de transformer un échec « relatif » en quelque chose de positif et de valorisant.
Ce n’est pas ce que vous vivez qui est mis en cause, mais davantage la manière de le vivre.
N’oubliez pas qu’il n’y a que ceux qui ne font rien… qui n’échouent pas.
Quand vous travaillez avec votre équipe, mettez en avant le fait qu’ils ont essayé, qu’ils y ont mis tout leur cœur et qu’à partir de là, le fait de ne pas réussir n’est pas si important.
C’est juste une façon de montrer qu’il existe nécessairement une autre façon de faire ou d’envisager les choses.
Et si l’échec était quelque chose de positif ?
Dans le monde de l’entreprise peut-être plus qu’ailleurs, la pression est omniprésente.
Quand on travaille en équipe, échouer sur un projet peut mettre en péril ce dernier.
L’important, en tant que manager ou chef d’équipe, est de communiquer de façon positive et optimiste.
Face à ce qui ressemble à un revers, il est important de faire le deuil dudit projet.
Dès lors, on peut commencer à se poser les bonnes questions : sur quoi dois-je travailler plus ? Où est-ce que le projet a coincé ? Ce projet en équipe était-il viable ? Avait-on toutes les cartes en main pour le réussir ?
L’essentiel, pour valoriser un ratage en entreprise, est de savoir prendre du recul pour mieux analyser chaque situation.
Petit à petit, votre vocabulaire va se transformer et vous ne parlerez plus d’échec, mais d’expérience.
Le manque de résultats ne signifie pas que l’idée n’est pas valide, mais que l’équipe a quelque chose à apprendre ou elle doit suivre une autre voie pour avancer et réussir.
3 explications pourquoi l’échec est positif et doit être valorisé au sein de votre équipe :
- Il montre une nouvelle voie à suivre. Il survient pour vous dire là où vous ne devez pas aller.
- Il est une seconde chance : il vous permet de réévaluer les attentes et les besoins de l’équipe et d’en sortir plus fort avec un raisonnement plus abouti.
- Il n’est pas fatal : ce n’est pas parce que l’équipe échoue qu’elle doit abandonner. Au contraire, c’est un formidable moyen pour rebondir et réessayer autrement.
Des exemples renommés
Il existe de nombreuses personnalités qui ont essuyé divers ratages et qui, pourtant, ont trouvé les ressources nécessaires pour rebondir et proposer quelque chose de génial au monde.
C’est, notamment le cas de Bill Gates qui a vu sa première entreprise faire faillite et qui avait abandonné ses études à Harvard. Pourtant, il se consacra à l’informatique et créa Microsoft.
D’après lui, « il est bon de célébrer le succès, mais il est tout aussi important de tenir compte des leçons des échecs. »
Un autre exemple est celui de Thomas Edison.
Avant de créer la fameuse ampoule électrique, il lui a fallu essayer encore et encore plus de 10 000 fois pour trouver la bonne manière de concevoir le filament électrique de son ampoule.
Et ses mots sont on ne peut plus explicites à propos de l’échec : « je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé 10 000 autres moyens qui ne fonctionnent pas. »
À la fin de sa vie, Edison pouvait se targuer de détenir 1000 brevets à son nom.
Conseils pour valoriser un échec
Faire preuve d’humilité
C’est inévitable, il y a forcément un moment dans votre projet où les choses ne vont pas se passer comme vous le souhaitez.
Il est important, en tant que manager ou un chef d’équipe, de ne pas être dans le déni.
Au contraire, restez humble devant l’insuccès, acceptez-le pour mieux en faire le tour et rebondir.
Identifier les symptômes d’un échec
Plus vite vous aurez repéré ce qui ne va pas, plus vite vous pourrez enrayer l’échec.
Analysez les différents indicateurs avec lesquels vous travaillez en équipe. Ce sont autant de points d’alerte qui s’avèrent essentiels pour comprendre de manière holistique ce qui ne va pas.
Réfléchir aux vraies causes
Bien sûr, en tant que manager ou chef d’entreprise, le but n’est pas de vous flageller ni même de chercher des responsables.
Demandez-vous, avec le concours de toute votre équipe, comment pourquoi, où et quand les choses ont commencé à tourner au vinaigre.
Cette gestion de l’échec constitue un enjeu très important pour rebondir.
Se montrer optimiste
Quoiqu’il arrive, il est essentiel de garder le cap.
En restant concentré sur les objectifs, en vous montrant constructif, vous réaliserez rapidement que ces revers n’étaient qu’un mauvais souvenir.
De plus, plus vous connaissez de défaites, plus grande est la satisfaction finale.
Se montrer persévérant
C’est aussi le rôle de tout manager ou chef d’équipe, à savoir tenir debout au milieu de la tempête.
Sans persévérance, il est impossible de connaître la réussite. Même si l’échec est au rendez-vous à un moment ou à un autre, apprenez à persévérer et sommer vos équipes de ne jamais abandonner.
Quelques sources :