Comment mesurer ce que l’on ne voit pas ?
La PNL a pour objet d’étude des fonctionnements mentaux et les comportements humains qui en découle.
Cet outil d’accompagnement et de changement s’appuie sur l’attention, les représentations, l’organisation de la mémoire.
Elle est composé d’ensemble de savoirs empiriques emprunté à la robotique, la psychologie, la philosophie, les mathématiques, les neurosciences, etc… C’est-à-dire la production de connaissances vérifiables et généralisables par l’emploi d’une méthode, la plus objective possible, dans un système théorique réfutable.
Comment mesurer les observables :
Comment mesurer ce que l’on ne voit pas ?
Les gens ont peu d’accès à leurs états internes (émotions, pensés, représentations, sentiments…). Notre cerveau est plus modulable que ce que l’on pourrait croire. Les chercheurs travaillent activement sur la plasticité du cerveau à travers les processus cognitifs (lecture, mémoire, représentation), le fonctionnement neuronal.
Le but étant de comprendre le cerveau, les comportements. On cherche comment le cerveau organise et structure la pensé et informe le système nerveux des actions et comportements adéquate.
Les neurosciences correspondent à l’ensemble des disciplines scientifiques qui étudient le système nerveux. Comment le message nerveux se transmet-il ?
Les Neurosciences permettent l’étude les processus mentaux qui s’incarnent et prennent naissance dans le cerveau. Une connaissance du fonctionnement cérébral est indispensable en PNL quel que soit l’application adoptée dans le milieu professionnel (thérapie, coaching, conseil…)
L’Altérité commence par Soi
Mais alors dans quelles mesures les neurosciences participent aux nouveaux modes d’accompagnement ?
Quelles sont les champs d’interventions de chacun d’eux ? Comment les différencier ? Que représente le coaching pour les différentes cultures d’entreprise ?
Le « coaching », « L’assistance », « l’aide », le « conseil », le « tutorat », « l’entrainement », « le mentorat »… autant de forme d’accompagnement et de processus mentaux en action dans la relation à l’autre.
Il faut encore ajouter à ces rubriques quelques emplois de termes voisins, dans le cadre entrepreneurial, comme le counseling ou le consulting… L’accompagnement suppose une relation subjective, ou mieux intersubjective, entre des personnes, des sujets, et non seulement des rapports, qui pourraient être entendus comme plus objectifs, plus « neutres », dépourvus d’affectivité ou d’émotion.
Cette altérité, définie comme rencontre d’un « autre » qui, de par ses désirs et intentionnalités propres, s’oppose à moi, à mes désirs, à ma volonté de toute puissance et de maîtrise, s’impose, ici, en tant que limite. La réciproque est évidemment vraie, quant à la résistance que j’opposerai à mon tour à la volonté de domination de l’autre à mon égard. Je deviendrai aussi sa limite. La reconnaissance mutuelle de ces limites réciproques permet de repérer et de distinguer les différentes formes d’accompagnement citées précédemment. Certaines plus directives, axées vers le mimétisme, la reproduction de l’autre (guidance, tutorat, consulting…), et d’autres, plus permissives et créatives (psychothérapie, coaching…). Alors comment mesurer ce que l’on ne voit pas ? L’objectivité étant ainsi une caractéristique à égale importance avec justement l’intersubjectivité, la temporalité, la relation et la réciprocité. La relation d’aide devient la conséquence de cette altérité et non plus l’objectif, explicitement ou implicitement, exprimé dans la demande du client.
« Accompagner » semble être formé, en français, à partir de compagnon, compagne et compagnie (du latin cum et panis : pain) induisant l’idée de partage de quelque chose d’essentiel qu’on retrouvera également avec la notion de partenaire (partager, prendre sa part). La question de la prise de pouvoir et d’autorité est bien présent de ce type de relation. En effet, en tant qu’expert de l’outil, l’accompagnant (le coach) reste en position « haute » sur le processus d’accompagnement et le client (le coaché) demeure lui aussi en position « haute » sur le contenu, la temporalité et la finalité de l’action. Reconnaitre l’autre dans toutes ces différences et spécificités, c’est l’accepter et par réflexivité s’accepter soi-même et cela ne se voit pas !