La posture du coach professionnel est essentielle lors d’accompagnement de coaching. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment se former efficacement ? Quelles sont centres de formations de qualité permettant d’explorer cette fonction particulière qui est le coaching ?
La posture décrite par François Délivré dans le livre « Le métier de coach » explique que toute personne est capable d’aider autrui à mieux réussir, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit un coach même s’il s’agit de l’esprit du coaching.
Le coach n’intervient pas seulement dans l’esprit du coaching car tout le monde peut le faire, mais c’est de faire, selon un contrat explicite, un processus et un professionnalisme qui justifie qu’il soit payé en conséquence. Cela nécessite une formation qui visite les trois aspects de l’apprentissage : le Savoir, le Savoir-faire et le Savoir-être. Cela implique pour le coach professionnel qu’il s’appuie en permanence sur trois piliers qui sont :
La formation en continue
Pour garder un haut niveau de performance et une actualisation de ses outils d’intervention.Le travail sur Soi
L’histoire dominante du client peut parfois faire écho avec l’histoire du coach. Le travail sur Soi permet notamment au coach professionnel d’éviter le transfert ou contre-transfert.La supervision de sa pratique
Afin de bénéficier de l’expertise d’un coach plus expérimenté ou d’un diagnostic différent de celui que le coach peut avoir sur stratégie la plus efficace et rapide.
Porteurs de valeurs & fabrications de sens dans la complexité
D’après Michel Moral « Nous avons découvert que l’une des caractéristiques qui distingue les entreprises les plus performantes de celles qui le sont moins est la façon dont les dirigeants collaborent en tant qu’équipe ». Les organisations souhaitent aujourd’hui un coaching qui porte sur le sens, les valeurs et la construction d’une identité propre à faire face à la complexité. Pour cela le Manager se doit de réaliser une véritable transformation dans sa posture en devenant un leader éclairé pouvant doser savamment leadership, followership (1) et intelligence collective. Ainsi le coaching individuel risque de décliner pour donner place au coaching d’équipe ou d’organisation qui offre une plus grande latitude d’analyse et d’intervention sur le système dans lequel est plongé le coaché.
Le coaching de demain aura donc, peut-être, une fonction transformationnelle de la culture d’entreprise en lien avec ses valeurs. Le coaching devient une méthode de facilitation pour faire grandir le manager (et/ou le collaborateur) de lui par lui. D’après Donald Schön (2), par sa réflexivité, le coach intervient sur la capacité du coaché à réfléchir en cours d’action et sur l’action dans l’organisation en mutations rapides.
La réflexivité collective sera le moyen, pour l’organisation de demain, de tenir le cap des transformations nécessaires dans un monde de plus en plus complexe. Pour cela le coaching d’équipe par réflexivité a toute la latitude pour permettre cela.
Sources :
- (1) Robert Kelley : « Celui qui supporte le leader tout en restant critique mais sans être insolent ».
- (2) Donald Schön : « La science de l’agir professionnel ».