Celui qui fait est celui qui sait
L’un des grands principes de l’entreprise libérée consiste à poser le postulat que « celui qui fait est celui qui sait ». Pour que cela puisse se réaliser cela implique une décentralisation des responsabilités et une organisation libérée des contraintes hiérarchiques. A partir de ce postulat l’organisation a toutes les latitudes pour se réinventer en permanence.
Le pouvoir de décision est ainsi donné à celui/ceux qui sont concernés. Ainsi la notion d’Empowerment retrouve tout son sens favorisant l’autonomie, la responsabilité et la valorisation des membres de l’organisation.
David Marquet définit ce mode de gouvernance ainsi « il faut faire descendre l’autorité là où se trouve l’information (c’est‐à‐dire chez les opérateurs) et non remonter l’information là où se trouve l’autorité ».
Ces entreprises Libérées qui ne connaissent pas la crise
Les conséquences de ce mode de fonctionnent sont multiples. En premier lieu les collaborateurs retrouvent du sens à leurs activités. Ils sont heureux car leurs rôles sont valorisés : « on me fait confiance pour que je détermine la meilleure manière de réaliser ma tâche. » Retrouver le bonheur au travail !
Un autre regard extérieur nous permet aussi de découvrir que ses entreprises libérées, libèrent aussi le chiffre d’affaire de celles-ci ! Dans le contexte économique actuel, ses entreprises agiles font partie de celles qui font preuve d’ingéniosité, d’audace, d’implication et de responsabilisation du personnel aboutissant au développement harmonieux des individus mais aussi de l’organisation.
Une démarche gagnante pour tous ?
Ce type d’entreprise « sans management » peut-elle exister en l’absence d’une volonté initiale de la direction ? N’est-elle pas tout simplement une mode supplémentaire ? un concept marketing ?
Le coaching se présente comme une réponse individualisée aux difficultés que rencontrent les dirigeants, cadres et employés des organisations. Dans cette nouvelle organisation du travail que devient le rôle du coach ? Un facilitateur au service du changement individuel et collectif. Peut-être même que sa légitimité et son utilité devient indispensable au bonheur et développent personnel des salariés.
Dans une organisation ou le potentiel entrepreneurial individuel de chaque salarié est encouragé, le coach devient le catalyseur du processus de changement de l’organisation et des collaborateurs.
L’apport du coaching se décline alors davantage sur le registre de l’éveil des individus, développent personnel. Ce coaching est donc un coaching de libération des énergies et des potentiels vers plus d’épanouissement individuel.
Nous voici réconcilier le coaching de vie et le coaching professionnel !
Source :
- MARQUET David, Turn the Ship Around !, Portfolio, 2013
- Laurence MEDRJEVETZKI, regards croisés : Libérée & Élément Humain®